Bienvenue sur le site de l’association Ecole pour Tous !
L’alphabétisation, un enjeu contemporain
Dernière mise-à-jour : septembre 2023
En ce début de XXIème siècle, l’alphabétisation reste un défi majeur. Considérée comme un facteur essentiel de développement, un enjeu économique et un droit humain, elle constitue de nos jours une préoccupation mondiale.
Pour s’assurer que nous sommes engagés sur la voie de l’alphabétisation pour tous, les prochaines années doivent être celles d’efforts renouvelés, coordonnés et soutenus.
Depuis 2002, l’association Ecole pour Tous s’est engagée dans le développement de l’alphabétisation au Burkina Faso.
Ce site vous permettra de découvrir l’association, ses engagements et ses actions.
Bienvenue à tous !
L’association
Origines et objectifs
Mgr. Thomas Kaboré, Evêque de Kaya, est à l’origine de la création d’Ecole pour Tous en 2002. L’association agit pour le développement de la scolarisation au Burkina Faso au sein du diocèse de Kaya, dans la province du Sanmatenga. Ecole pour Tous permet aux enfants démunis des villes et des campagnes d’aller à l’école sans aucune distinctionde sexe ou de religion, d’appartenance sociale ou ethnique.
Depuis 1969, l’Etat burkinabé n’apporte aucune aide financière aux établissements privés, tant pour les investissements structurels nécessaires à la construction des bâtiments, que pour les dotations budgétaires indispensables au bon fonctionnement de l’école (frais d’entretien, salaires des maîtres, repas du midi, fournitures scolaires…).
Ecole pour Tous s’est donc donnée pour mission de solliciter la solidarité locale et extérieure, en attirant l’attention sur l’urgence d’une telle entreprise et sur le rôle décisif qu’un être humain peut jouer dans le développement de son prochain.
Ecole pour Tous reçoit ainsi toutes contributions de biens, argent, dons, legs, pouvant aider à la réalisation des projets éducatifs du diocèse de Kaya.
<- Photo de gauche : la doyenne de l’association
Entretien avec l’Abbé Lambert SAWADOGO en Août 2023
Jocelyne TICOZELLI, Marie Blanche et Xavier ROGUE ont rencontré, le 25 aout 2023, l’abbé
Lambert SAWADOGO, Directeur Diocésain de l’Education Catholique de Kaya.
La situation générale au BURKINA
La présence des Djihadistes est plus que jamais d’actualité. Leur présence est quasiment généralisée
aux frontières du Burkina sauf au sud à la frontière avec le Ghana. Les incursions, de petits groupes
à motos, sont régulières et visent à effrayer, voire faire fuir la population.
Une partie des routes qui mènent aux terres cultivables est minée, ce qui empêche le retour des
Burkinabè qui ne peuvent pas assurer la production de mil et de riz. C’est particulièrement le cas
dans le sud-ouest du pays, grenier du Burkina.
La situation alimentaire des réfugiés, et de la population en général, est compliquée. Des aides de
l’état et le programme alimentaire mondial (PAM) apportent quelques solutions.
La DDEC de Kaya nous a fait parvenir les résultats de l’année 2021-2022
La DDEC de Kaya nous a fait parvenir les résultats de l’année 2021 -2022 avec un point précis sur les écoles (ouvertes et fermées), les effectifs et les statistiques complètes.
La situation n’est pas simple mais la DDEC déploie beaucoup d’énergie pour assurer la scolarisation des enfants. Bravo à eux pour leur engagement.
La DDEC de Kaya compte vingt-huit 28 établissements privés fonctionnels : six (06) écoles préscolaires, quatorze (14) écoles primaires, sept (07) établissements secondaires d’enseignement général et un (01) établissement secondaire d’enseignement technique. Les établissements secondaires se présentent en deux parties à savoir le post primaire de la 6ème à la 3ème et le secondaire de la 2nde à la Tle (jadis appelé premier cycle et second cyle).
PERSONNEL
Février 2021
Rapport d’activités Ecole Pour Tous -Kaya 2020
Cette année est une grande date pour notre association puisque nous fêtons le 20ème anniversaire de la naissance d’Ecole Pour Tous Kaya. Nous aurons aussi le plaisir d ‘entendre en direct depuis les USA le fondateur d’Ecole pour Tous au Burkina Faso le père Thomas Kaboré, évêque émérite de Kaya.
Depuis Kaya, le directeur de la DDEC le père Lambert Sawadogo ainsi que notre correspondant M Augustin Nikiéma, coordinateur des parrainages et de la communication pourront également répondre à nos questions.
La situation des zones touchées par l’insécurité au nord de Kaya
Ces actes de terrorisme sur l’ensemble de la population des régions du Nord Est entraînent l’exode massif des familles, ce qui soulève le problème de leur accueil et engendre le risque, surtout pour les filles, de se retrouver exposées à d’autres dangers
La 18ème Assemblée Générale ordinaire de « Ecole Pour Tous – Kaya »
en visioconférence
Jocelyne TICOZZELLI, Alain et Jacqueline AGOSTINI, Sophie AGOSTINI, Sylvie et Jean Sylvain BACHMAN, Angelina BATTISTI, Gilbert BAUER, Bernadette BELLEVILLE, Patrick BERTRAND, Chantal BEZARD FALGAS, Sophie et Philippe CHOUQUET, Jean Luc et Marie José CLOCHARD, Séverine FERDINAND, Marie France GUIGNARD, Robert JACOB, Elodie LAMBERT, Nicole LAMBERT, Gilbert LUCOTTE, Xavier et Marie Blanche ROGUE, Joël et Mireille ROQUES, Bernadette SIMONET, Gaëlle et Cyril THEBAUD, Jeannine THURWAECHTER, Jacques VERHEE,
Invités Burkinabés :
Mgr Thomas KABORÉ,
Père Lambert SAWADOGO, directeur Diocésain de l’Enseignement Catholique de Kaya
Augustin NIKIEMA, Coordonnateur des parrainages et de la communication à Kaya
[2020] Message de NIKIEMA G. Augustin Coordonnateur des Parrainages et de la Communication.
Comme en France, la situation du COVID-19 a bouleversé fondamentalement les activités scolaires. Les élèves, en dehors des classes d’examens ne retourneront à l’école qu’à la rentrée scolaire prochaine.
Comme je vous l’avais déjà annoncé précédemment le Père Emanuel SAWADOGO cède sa place à la tête de la DDEC à son confrère, Père Lambert SAWADOGO. Le mandat de ce dernier prend effet le 15 août 2020 prochain.
D’une manière générale, la situation de la COVID-19 au Burkina a été comme un feu de paille. La crainte et la peur qu’elle a suscitées sont vite retombées, suite à la mauvaise gestion de l’information que les autorités en ont faite. La plupart des cas de malade observés se regroupent dans les grandes villes de Ouagadougou et de Bobo Dioulasso. Les rares cas constatés en province étaient sur les sites des sociétés minières, qui accueillent de nombreux experts expatriés, mais pas dans les communautés riveraines en tant que tel. Néanmoins, à l’image des autres pays, les autorités Burkinabè ont pris la menace au sérieux, et depuis le mois de mars un certain nombre de mesures ont été imposées, telles que la distanciation sociale, le lavage des mains, et le port du cache-nez. S’en est suivi la fermeture des marchés, des bars et restaurants, les lieux de cultes, les écoles, et l’interdiction des rassemblements de plus de 50 personnes, et plus tard la mise en quarantaine des localités qui avaient au moins un cas, et la fermeture des frontières.
…. Mais cette année, la joie n’est pas vraiment au rendez vous étant donné la situation dramatique touchant la région de
Kaya où l’insécurité provoque une crise humanitaire sans précédent dans ce pays.
La situation sécuritaire du Burkina s’est dégradée ces quatre dernières années à la suite de nombreuses attaques
meurtrières menées par une kyrielle de groupes armés terroristes. Au départ les djihadistes venaient du Mali, à
présent ils sont aussi recrutés localement et se fondent dans la population.
Un tiers du pays est désormais contrôlé par ces groupes islamistes qui tentent de déstabiliser la paix entre les ethnies
et la coexistence religieuse harmonieuse qui régnait jusqu’alors entre les différentes communautés. Très difficiles à
combattre par une armée totalement démunie, les djihadistes possèdent un arsenal de guerre particulièrement
sophistiqué.
Des massacres sont perpétrés régulièrement contre l’armée, la gendarmerie et la police mais aussi contre les églises
chrétiennes et les écoles.
Les convois des sociétés minières ont également été victimes d’embuscades.
Depuis le début de l’année 2019 ces groupes profitent de la faiblesse du maillon sécuritaire et leurs cibles privilégiées
sont les régions rurales du centre nord , du centre Est et du Sahel où les villageois sont régulièrement harcelés. En
plus des attaques meurtrières, on dénote une vingtaine d’incidents terroristes par mois.
Les trois dernières années ont été particulièrement difficiles pour les habitants des pays des hommes intègres. Cette période de l’après règne du Président Blaise COMPAORE a plongé le Burkina dans une série de crises sociopolitiques. Les mouvements d’humeur dans les administrations publiques, les grèves des élèves et étudiants, la grogne de la société civile se sont accrus radicalement. A ce climat sociopolitique précaire s’ajoute la dégradation sécuritaire qui a pris de l’ampleur vers la fin de l’année 2019. Le pays est agressé à l’intérieur et à l’extérieur de ses frontières par des groupes armés, non identifiés pour la plupart du temps.
Les causes de cette série noire sont multiples et multiformes. Si certaines voix s’élèvent pour
dénoncer les manœuvres belliqueuses des partisans du régime précédent, d’autres privilégient le contexte sous régional alimenté par les foyers de tension au Nord du Mali et la guerre en Libye.
A ce stade, on peut être moins sûr des causes réelles de ces crises, mais le constat sur les conséquences sont énormes et visibles dans tous les secteurs de développement. L’administration publique fonctionne partiellement dans la plupart des localités des Régions administratives du Nord, du Centre-Nord, du Sahel et de l’Est. C’est au moins 15 provinces du pays qui voient leurs activités socio économiques et administratives perturbées.
Au-delà de la sécurité des personnes et des biens, c’est l’école qui paie le plus lourd tribut dans ce vaste champ de crise. Des centaines d’écoles, lycées et collèges sont fermés depuis le début de l’année 2019 suite aux menaces terroristes dans les provinces concernées, et ceux qui ne sont pas sur cette liste, se retrouvent pris au piège des mouvements des syndicats qui paralysent le système éducatif depuis plusieurs semaines.
Nouveau février 2018 : Rapport d’activités Ecole Pour Tous- Kaya 2016 AG 25/11/2017
Nous avons la joie de nous réunir à Nîmes, pour la deuxième fois, depuis la création d’Ecole Pour Tous- Kaya en 2001. En effet, nous avons déjà tenu une assemblée générale à Nîmes en 2009 et, cette année, nous espérons relancer les liens d’amitié et de partenariat entretenus pendant de longues années entre les DDEC de Kaya et de Nîmes.
Tout d’abord merci aux parrains nîmois de se trouver parmi nous !
… lire la suiteLa démocratisation de l’enseignement au Burkina Faso
Loi d’orientation du 9 mai 1996 :
« Aucun enfant ne doit être exclu du système éducatif avant 16 ans révolu, dès lors que les infrastructures, les équipements, les ressources humaines et la réglementation en vigueur le permettent »
Au Burkina Faso, l’école est un luxe. L’enseignement public ne dispose pas de moyens suffisants pour assurer la mission éducative dans ce pays où les enfants sont nombreux. Le taux moyen de scolarisation ne dépasse pas 43 %. L’analphabétisme représente près de 85 % de la population.
L’association Ecole pour Tous intervient dans la province du Sanmatenga. En matière d’éducation, cette province se situe bien en dessous de la moyenne nationale avec un taux de scolarisation de seulement 24,8 %.
Les causes sont nombreuses :
– Coût de la scolarisation
– Pénuerie d’écoles : isolement des écoles, contraintes géographiques (problèmes de transports, de communication…)
– Pénuerie d’enseignants
– Pénuerie de ressources : livres, crayons,..
Un correspondant privilégié et permanent
Notre correspondant responsable de l’association à Kaya, est un intervenant privilégié au sein d’Ecole pour Tous. En contact permanent avec tous les acteurs de l’association, il coordonne chaque opération et chaque projet de manière individuelle ou collective. Il est en charge de la bonne affectation des fonds que nous lui versons. Les dons perçus par l’association servant en premier lieu à assurer une partie du fond de roulement de trésorerie des 11 écoles.
Le rôle de ce correspondant est de recenser les différents problèmes afin que ceux-ci soient résolus par l’association au Burkina Faso ou en France. Cet ancien enseignant en anglais est un intermédiaire entre les différentes écoles et notre bureau parisien. Il rapport des ses actions et de ses missions aux membres du bureau de notre association Ecole Pour Tous Kaya, par ailleurs auprès de la DDEC et de Monseigneur Thomas Kaboré Evêque de Kaya.
Notre correspondant veille a adresser régulièrement – en fin de trimestre – les courriers des élèves aux différents parrains qui souhaitent établir ce type de contact. Il choisit les enfants parrainés en fonction des besoins et du niveau de vie de chacun. Il peut délivrer les cadeaux des parrains aux enfants et s’assure que ces derniers donnent régulièrement des nouvelles à leur(s) parrain(s).
Enfin il établit avant chaque assemblée générale un compte rendu financier et des principales actions réalisées grâce aux soutiens des membres de notre association.
Pour le contacter ou exprimer des besoins ou demandes particulières vous pouvez nous écrire directement
11 écoles primaires
L’association Ecole pour Tous soutient, à ce jour, 11 écoles primaires réparties dans la province du Sanmatenga.
Au Burkina Faso, les enfants intègrent généralement l’école primaire à l’âge de 7 ans.
Le cycle d’enseignement est d’une durée de six ans. Ainsi, les élèves passent successivement par les classes de CP1, CP2, CE1, CE2, CM1 et CM2. L’enseignement primaire s’achève par l’obtention du certificat d’études primaires (CEP), premier diplôme du système éducatif.
École Caroline
ECOLE NOTRE DAME
ECOLE ST ANDRE DE BAASNERE
Construite en 1958, elle ouvre ses portes le 19 octobre 1959. Nationalisée en 1969 puis rétrocédée en 1999, elle est prise en compte par le Diocèse en octobre 2001 pour l’année scolaire 2001-2002. Elle compte 6 classes, un bureau pour le Directeur, des latrines à 6 postes, une cuisine pour la cantine et 5 logements pour les maîtres. Effectif 2009: 229 élèves dont 146 garçons et 83 filles
ECOLE ST JEAN BAPTISTE DE PISSILA
ECOLE ST PAUL DE KAYA
Construite en 1999 avec l’appui financier de la Conférence Episcopale Italienne, l’école St Paul débute ses cours en octobre 2000. C’est une école de 6 classes avec des latrines et une cuisine pour la cantine. Effectif 2009: 166 élèves dont 84 garçons et 82 filles
ECOLE ST DOMINIQUE DE TOUGRI
ECOLE XAVIER LARRAYA DE BOULSA
Ouverte en octobre 2002 avec 60 élèves (28 garçons et 32 filles) et un maître, Mr Ouédraogo, l’école s’étend sur une superficie de deux hectares environ. Elle compte 6 salles de classe, 5 logements pour les maîtres, des latrines, une cuisine et magasin pour la cantine, un terrain de jeu et une maternelle (110 enfants). Elle est équipée d’un forage, d’un château d’eau avec une pompe solaire et d’un jardin potager pour les élèves. Effectif 2009: 162 élèves dont 75 garçons et 87 filles
ECOLE CAROLINE DE KORSIMORO
ECOLE CHARLES LWANGA DE BOKIN
Ouverte en octobre 2003 dans un local de la paroisse de Bokin, l’école Charles Lwanga possède 6 classes, un bureau pour le Directeur et un magasin sur un terrain de 4 hectares. Effectif 2009: 97 élèves dont 54 garçons et 43 filles
ECOLE ST JOSEPH DE BARSALOGO
A nos côtés …
Depuis sa création, Ecole pour Tous a créé différents partenariats :
- OUAGA Créée en 2000, l’association permet la réalisation d’infrastructures dédiées aux enfants dans la province du Sanmatenga.
Les écoles de Pissila, Korsimoro et de Barsalogho sont le fruit de cet engagement et de la collaboration entre OUAGA et Ecole pour Tous. http://hec.ouaga.free.fr - OCADES : Organisation Catholique pour le Développement et la Solidarité – Caritas International Burkina
Les missions de l’OCADES-Burkina sont :
– la solidarité et le partage ;
– de promouvoir le développement intégral de tout homme et de tout l’homme ;
– d’œuvrer à la promotion de la justice sociale, de la paix et des droits de l’homme au Burkina, en Afrique et de le monde.
http://www.ocadesburkina.org/ - DIOCESE DE NIMES
Le diocèse de Nîmes est un partenaire privilégié d’Ecole pour Tous. Il apporte à l’association un soutien et une aide continue. Le diocèse, en collaboration avec les écoles burkinabées, met régulièrement en place des événements tels que des concours de dessins entre les élèves burkinabé et nîmois, des échanges de compétences et d’expériences avec les enseignants de chaque pays.
Pour toute correspondance, contactez le secrétaire de l’association école-pour-tous :
Xavier ROGUE 18 rue des Prés 53960 Bonchamp
xavier.rogue@wanadoo.fr